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Faut-il encore adopter l’assurance-vie en 2019 ?

L’assurance vie et ses bouleversements pour 2019

Faisant partie de l’un des placements favoris des Français à cause de sa sécurité et de sa rentabilité, l’assurance vie possède une place importante dans la stratégie de gestion de patrimoine. Toutefois, les dernières enquêtes démontrent un certain bouleversement de la situation dû à la qualité des contrats d’assurance qui laissent à désirer.

Comment se présente l’assurance vie actuelle ?

Actuellement, le marché de l’assurance vie est assez dominé par la présence des acteurs bancaires, que ce soit au niveau des encours ou sur la collecte. Même si les rendements tendent à baisser et le coup des charges fiscales vise directement les meilleurs souscripteurs, l’assurance vie reste le placement préféré des Français. Durant les 8 premiers mois, les souscripteurs ont effectué un versement de 95 milliards d’euros sur les contrats d’assurance qui comprennent 71 % de fonds en euros sans risque. Ensuite, cette forme d’assurance a pu enregistrer 137 milliards d’euros pendant l’année 2017 avec 72 % de fonds en euros, mais a été pénalisée par la diminution des taux d’intérêt.

Avec une fiscalité attractive et une tarification transparente, l’assurance vie a réussi à conquérir une part importante d’épargnants. En plus, 36,5 % des ménages disposaient d’un contrat qui prenait fin en 2015. Arrivée à une certaine maturité, l’assurance vie ne progresse plus aussi rapidement que dans les années 1990. Le développement de cette assurance provient de l’assiduité des Français à établir un contrat pour leurs projets immobiliers ou en tant que complément de retraite. Concernant les capitaux en reste, l’organisme les transmet aux bénéficiaires si le souscripteur du contrat vient à décéder.

L’évolution des rendements du simple au double

Autrefois, les contrats proposés par les banques étaient connus pour être décevants, comme ceux du Crédit Mutuel Arkéa, des Nuances 3D des Caisses d’Épargne, le Vivaccio de la Banque postale. Désormais, les banques mettent de nouveaux contrats à la disposition des souscripteurs pour éliminer de manière discrète les taux des anciennes assurances vie.

L’arrivée des assureurs et des mutuelles

Les contrats standards actuels présentés par les mutuelles et les assureurs deviennent assez généreux. Multi vie et Livret vie de la mutuelle Macif, elles n’apportaient que 1,2 %, contrairement à Winalto de la Maaf et Arpèges d’Axa qui utilisent un seul taux de 2,1 % pour l’ensemble de leurs contrats. Il y a aussi les contrats associatifs et les nouvelles petites mutuelles qui se différencient par des rendements deux fois plus importants par rapport aux contrats standards.

Le comportement des épargnants

Malgré les efforts des mutuelles et des assureurs à sauver la mise, les épargnants sont découragés par les nombreux soucis. En effet, le problème de rentabilité des contrats des banques accompagnées d’un maintien de frais sur les divers versements élevés sont les premiers responsables de la diminution du nombre d’épargnants. Pour la première fois après la hausse de 2017, le retrait des épargnants a réussi à dépasser les versements des contrats standards avec un décollecte atteignant 7,3 milliards d’euros.

Diversifier les unités de compte

La diversification des unités de compte figure dans la liste des tendances du moment en termes d’assurance vie. Les contrats patrimoniaux présentés sur Internet sont ceux qui aident à diversifier l’assurance. Dans cette hypothèse, les fonds en euros des contrats standards restent moins rentables, à l’inverse des fonds Eurossima de Generali instaurés dans les piliers des assurances vie en ligne. Alors que la plupart des courtiers poussent les souscripteurs à opter pour des contrats d’assurance vie en ligne, ils doivent toujours reposer sur les fonds en euros.

Pour la segmentation des contrats patrimoniaux et des gestions privées, la tendance s’appuie sur la diversification des unités de compte. On peut dire qu’il est préférable de se tourner vers les placements à promesses, les fonds boursiers et profilés ou bien les fonds immobiliers tels que l’OPCI et le SCPI. Étant donné l’attirance des épargnants sur les diverses alternatives des fonds en euros, ils ont été tentés d’investir jusqu’à 28 % des versements l’an dernier afin de faire augmenter leurs économies. Cet investissement porte les encours des épargnants allant à 336 milliards d’euros, soit 20 % de l’épargne totale de l’assurance. Avec l’évolution des marchés financiers, ces alternatives offrent une performance considérable. En d’autres termes, diversifier l’assurance offre un bénéfice sur le fonds en euros parce que les assureurs proposent une bonification aux souscripteurs.

Opter pour un bon assureur

La majorité des contrats d’assurance vie créent des offres selon les profils présents sur le marché. On distingue alors des contrats mono-supports, multi-support grand public, multi-support prudent… Il faut préciser qu’un bon contrat repose sur les différentes caractéristiques du profil de l’épargnant, surtout au moment où il connaît une évolution.